Johann Carl Friedrich Gauss

1777 - 1855

Carl Friedrich Gauss a travaillé en mathématiques et en physique incluant la théorie des nombres, l'analyse, la géométrie différentielle, la géodésie, le magnétisme, l'astronomie et l'optique. Son travail a eu une influence immense dans beaucoup de domaines. A l'âge de sept ans, Carl Friedrich commence l'école élémentaire et son potentiel est remarqué presque aussitôt. En 1788, Gauss commence son instruction à l'aide de Büttner et Bartels, où il apprend l'allemand et le latin. Gauss entre au Collège de Brunswick en 1792, puis à l'université de Göttingen en 1795. Il retourne ensuite à Brunswick où il obtient son diplôme en 1799. A l'université de Helmstedt, il soutient une thèse sur la discussion du théorème fondamental d'algèbre. Il publie le livre Disquisitiones Arithmeticae pendant l'été 1801. En juin 1801, l'astronome Zach publie les positions orbitales de Ceres, une nouvelle "petite planète" découverte par Piazzi le 1er janvier 1801. Piazzi n'avait observé que 9 degrés de son orbite avant qu'elle ne disparaisse derrière le Soleil. Quand Ceres était de nouveau visible le 7 Décembre 1801, elle était presque exactement où Gauss l'avait prédite avec sa méthode d'approximation des moindres carrés. Gauss commence à correspondre avec Bessel, qu'il ne rencontrera qu'en 1825, et avec Sophie Germain. Son bienfaiteur le Duc de Brunswick est tué, et Gauss retourne à Göttingen en 1807. L'année suivante son père meurt. Puis en 1809 sa femme décède après lui avoir donné un deuxième fils, qui devait mourir peu après elle. Brisé, Gauss écrit à Olbers pour lui demander un logement pour quelques semaines. Le travail de Gauss ne semblait jamais souffrir de ses tragédies personnelles. Il publie son deuxième livre en 1809, un traité majeur sur la dynamique des corps célestes. Dans le premier volume, il discute des équations différentielles, des sections coniques et des orbites elliptiques, tandis que dans le deuxième, la partie principale du travail, il montre comment estimer et préciser l'estimation d'orbite d'une planète. Les contributions de Gauss à l'astronomie théorique s'arrêtent en 1817, bien qu'il continue ses observations jusqu'à l'âge de 70 ans. En fait, Gauss s'intéressait de plus en plus à la géodésie suite à une demande de relier l'état de Hanover avec la cartographie danoise. Pour ce travail, Gauss invente un héliotrope qui réfléchissait les rayons du Soleil. Gauss s'intéressait également à l'existence d'une géométrie non-euclidienne et en discutait avec Farkas Bolyai, Gerling et Schumacher, mais il n'a pas publié de peur que sa réputation en souffre. La période 1817-1832 est particulièrement angoissante pour Gauss. Sa mère, malade depuis 1817, meurt en 1839; sa deuxième femme décède en 1831 après une longue maladie. En 1832, Gauss et Weber commencent à étudier la théorie du magnétisme terrestre après que Alexander von Humboldt demande l'assistance de Gauss pour l'observation magnétique de la Terre. Gauss est très excité par cette perspective et vers 1840 avait écrit trois articles importants en la matière. Ceux-ci traitaient des théories actuelles sur le magnétisme terrestre, incluant les idées de Poisson, la mesure absolue des forces magnétiques et une définition empirique de magnétisme terrestre. Gauss employait l'équation de Laplace et déterminait une localisation pour le pôle magnétique sud et obtenait des résultats plus précis avec moins d'effort que Humboldt. Gauss et Weber découvrent les lois de Kirchhoff et construisent un système de télégraphe capable d'envoyer des messages sur une distance de 1500 m. Cependant, c'était juste un passe-temps agréable pour Gauss. En 1837, Weber doit quitter Göttingen pour des raisons politiques et l'activité de Gauss diminue graduellement. De 1845 à 1851, il construit sa fortune avec des investissements avisés dans des entreprises privées. Son dernier échange scientifique connu fut avec Gerling. Il discutait du pendule de Foucault en 1854. Sa santé se détériore lentement, et Gauss meurt dans son sommeil tôt le matin du 23 février 1855.